Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Courses de Côte

  • Des souvenirs de la course de côte du Mont-Dore en 1981 & 1991.

    Un diaporama sonore d'archives photos prises sur le tracé du col de la Croix-St-Robert et plein de souvenirs....

  • La nostalgie des années 70, encore et encore...

    De nombreux amis me relancent pour partager mes souvenirs sur les tracés des courses de côte en Auvergne...

    Alors voilà quelques extraits en videos...

    N'hesitez pas à laisser vos commentaires !

  • Course de côte Mont-Dore 1995.

    Quelques moments d'émotion avaient marqué cette édition 1995 avec pluie et brouillard au programme. Avec une visibilité pour le moins aléatoire, il fallait aux concurrents un gros cœur pour affronter les pentes de col de la Croix Saint-Robert. Les prototypes et monoplaces y effectuaient des passages spectaculaires sous une pluie battante et à peine 50 mètres de visibilité..!

     

  • La légende du Mont-Dore.

    Il y a quelques 45 années, on parlait de la « temporada » auvergnate comme d’un événement majeur du sport automobile. On recensait durant la période estivale pas moins de 4 courses : Dunières, le Haut-Cantal, le Mont-Dore et Châtelguyon qui attiraient le gratin de la spécialité pour leur prestige et leur décor naturel incomparable.

    Parmi elles, au fil d’un demi-siècle, la course de côte internationale du Mont-Dore a atteint une notoriété enviable et jalousée par bien des organisateurs. Inscrite en championnat d’Europe, sa renommée a largement dépassée notre région Auvergne et nos frontières. Elle a également auréolé de légende tous les pilotes qui ont su s’imposer grâce à leur talent et leur volonté à surpasser le risque. Jusqu’à 300 concurrents dans les plus belles années, elle peut s’enorgueillir d’un succès largement mérité, même si de nos jours ce succès a tendance à fléchir pour des raisons économiques ou administratives auxquelles se mêlent quelques querelles internes. Le succès a toujours suscité des appétits quelque fois peu glorieux. Son inscription en épreuve européenne n'est plus d'actualité.

    Toujours est-il que les médias et les V.I.P’s ne se sont pas trompés et sur l’initiative des organisateurs, un public friand a pu y découvrir des vedettes du sport auto, du show’bizz, du cinéma ou de la politique ainsi que des voitures de légende comme la Rondeau M482, la WM Peugeot, la Chevrolet Corvette du Greder Racing, les Peugeot 505 Production, etc… Des animations ou démonstrations en moto, kart 250, camions, etc… attiraient judicieusement un public familial pas toujours féru de compétition. On pouvait dénombrer jusqu’à 10.000 spectateurs sur les abords du parcours et les passionnés n’hésitaient pas à braver les tornades orageuses qui s’y sont produites à plusieurs reprises accompagnées de brouillard au sommet et de chutes brutales du thermomètre de 15 à 20°. Tous ces facteurs ont créé la légende du Mont-Dore.

    La renommée de l’épreuve a attiré de nombreux concurrents européens. Allemands, espagnols, italiens, tchèques, etc…ont tous rêvé d’inscrire leur nom sur les tablettes du Mont-Dore.

    A ses débuts, D.Rouveyran et P.Maublanc ont imposé leur audace et leur talent. Avec une F1 March de 450 CV, le premier y perdra, hélas, la vie. C’était en 1973. J.P.Beltoise, dans les années 60, remporta 4 victoires. La décennie suivante vit le quasi règne de R.Mieusset, dit « Jimmy », qui s’imposa avec une conception et des moyens plus professionnels, concurrencé malgré tout par des pilotes comme G.Fréquelin ou M.Pignard.

    Un nouveau venu, dans les années 80, devint le « roi Marcel ». M.Tarrès, excellent pilote, metteur au point et manager ne tarda pas éclipser tous ses adversaires qui avaient pour noms M.Sourd, C.Debias, M.Pignard, G.Xiberras, etc…Le record de 2’21’’75 établi en 1982 tiendra 12 ans. Le Team Tarrès/Primagaz, aux moyens conséquents, avait fière allure dans le parc concurrents.

    Les champions étant toujours remis en cause, on vit alors de nouveaux talents apparaître. Ce fût le cas, dans les années 90, de D.Boccard qui, avec une pugnacité incomparable, finit par faire chuter le roi. Ces années là ont vu l’apparition des premières F3000 avec M.Régal puis B.Chamberod et L.Regal. Les performances, la technique et la mise au point de ces monoplaces ont carrément bouleversé les possibilités de victoire pour les F2. B.Chamberod en fit la démonstration éclatante, suivi de nos jours par le dernier champion de France en titre depuis 7 ans Lionel Regal qui a établi un nouveau record en 2008 en 2’15’’720 soit 132,626 km/h de moyenne !

    Après sa disparition aussi brutale qu'inattendue, une autre graine de champion en la personne de Nicolas Schatz prenait le relais...

    Les records de victoires :

    Marcel Tarrès : 10 (1982 à 1986-1988 à 1992)

    Nicolas Schatz : 6 (2010 à 2015)

    Daniel Boccard : 6 (1987-1993-1996 à 1999)

    Lionel Régal : 5 (2005 à 2009)

    Bernard Chamberod : 5 (2000 à 2004)

    Jimmy Mieusset : 5 (1971 à 1975)

    Jean-Pierre Beltoise : 4 (1967 à 1970)

    Christian Debias: 3 (1977-1994 à 1995)

    Max Mamers : 2 (1978/79)

    Certains noms sont montés une fois sur la plus haute marche du podium, c’est le cas de G.Fréquelin (1972), Hervé Bayard (1974), Y.Courage (1980) et Marc Sourd (1981).

  • La photo souvenir 1981...

    DeTomaso_BD81.jpg

    Bernard Degout en action sur les pentes de la course de côte du Mont-Dore avec sa De Tomaso Pantera en groupe 3 (GT de série).

  • Championnat de France de la Montagne 1973.

    Prolifique en nombre d'épreuves, le championnat 1973 restait dominé par le leader incontesté, J.Mieusset, qui ne concédait, par absence, que des podiums à des concurrents très divers et moins assidus, parmi lesquels on retrouvait P.Maublanc, Y.Martin ou D.Rua.

    Comptabilisant 12 victoires les mieux notées sur les 30 épreuves inscrites avec différents coefficients, J.Mieusset, sur sa F2 March 722 Ford, remportait le titre pour la 3ème fois consécutive devant P.Maublanc. Pour l'anecdote, J.C.Andruet, sur une barquette Osella PA1 Abarth, inscrivait les courses de Cacharat et Poissons à son palmarès de rallyeman.

     

    Les résultats complets de la saison.

    La Roquette Jimmy MIEUSSET March 722 - Ford

    Ampus - Draguignan Jimmy MIEUSSET March 722 - Ford

    Tonnerre Pierre MAUBLANC Chevron B 25 - Ford

    St. Pierre Jimmy MIEUSSET March 722 - Ford

    Cagnotte Philippe GACHE Pygmée 17 - Ford

    Col Bayard Pierre MAUBLANC Chevron B 25 - Ford

    Colombier Jimmy MIEUSSET March 722 - Ford

    Autun Pierre MAUBLANC Chevron B 25 - Ford

    Aix - St. Antonin Denis RUA Pygmée 17 - Ford

    Neufchâtel-en-Bray Yves MARTIN McLaren M 21 - Ford

    Montbrizon Jimmy MIEUSSET March 722 - Ford

    St. Anne Denis RUA Pygmée 17 - Ford

    Monts Jura Jimmy MIEUSSET March 722 - Ford

    La Pommeraye Yves MARTIN McLaren M 21 - Ford

    Vuillafans - Echelette Pierre MAUBLANC Chevron B 25 - Ford

    Clouneaux Jimmy MIEUSSET March 722 - Ford

    Turckheim Trois Epis Yves MARTIN McLaren M 21 - Ford

    Beaujolais - Village Pierre MAUBLANC Chevron B 25 - Ford

    Cacharat Jean-Claude ANDRUET Osella PA 1 - Abarth

    Tancarville Jean-Pierre JAUSSAUD March 722 - Ford

    Chamrousse Jimmy MIEUSSET March 722 - Ford

    Dunières Jimmy MIEUSSET March 722 - Ford

    Haut Cantal Jimmy MIEUSSET March 722 - Ford

    Poissons Jean-Claude ANDRUET Osella PA 1 - Abarth

    Mont Ventoux Jimmy MIEUSSET March 722 - Ford

    Urcy Pierre MAUBLANC Chevron B 25 - Ford

    Limonest - Mont Verdun Jimmy MIEUSSET March 722 - Ford

    Col de l’Orme Denis RUA Pygmée 17 - Ford

    Ottonge Pierre MAUBLANC Chevron B 25 - Ford

    Cabaretou Michel PIGNARD Pygmée 17 - Ford

    Gourdon - Caussois Denis RUA Pygmée 17 - Ford

     

  • Christian Debias...Champion de France de la Montagne 1977

    Durant cette saison 1977, la formule 2 Ralt RT1 de C.Debias, nouveau venu dans le groupe des monoplaces, avait fait sensation parmi les prétendants au titre tels J.Mieusset, M.Pignard, H.Bayard, M.Sourd, F.Rolland ou M.Mamers.

    Remportant sa 12ème victoire à Poissons, malgré le meilleur chrono, sous la pluie, de Mieusset aux essais, il était d'ores et déjà titré avec le maximum de points possible. La seconde montée de course, avec un temps de 57''80, lui permettait de devancer dans l'ordre M.Mamers, J.Mieusset et J.Terrien.

    Parmi ses victoires notables, Vuillafans, Turckeim, Haut-Cantal, Aix, Beaujolais faisaient partie des plus prestigieux parcours, celui du Mont-Dore ayant été dominé par J.Mieusset qui, ayant testé également sans succès une Ralt RT1 BMW, préférait la March ou la Martini.

     

    Dans les groupes 5 et 6, les victoires revenaient respectivement à S.Schick (Porsche 935) et J.L.Bos (Chevron B26) alors que Y.Evrard sur BMW 2002 assurait sa domination en groupe 2.

    debias1977.jpg

    Résultats du championnat

    1 Christian Debias / Ralt RT 1 BMW / 1.145 points
    2 Max Mamers / Mardi 772 BMW / 735 points
    3 Michel Pignard / Chevron B 40 ROC / 715 points
    4 Yves Evrard / BMW 2002 Ti / 580 points
    5 Jimmy Mieusset / Martini MK 22+March 772 BMW / 575 points
    6 «La Torche» / BMW 30 CSL / 485 points
    7 Patrick Delaloye / Toyota Célica / 480 points
    8 Jean-Louis Bos / Chevron B 36 ROC / 415 points
    9 Alain Schick / Porsche Carrera 3 L / 360 points
    10 Jean-Marie Alméras / Porsche Carrera RSR / 345 points

     

     

  • La photo souvenir en 1975.

    BMW_G.Fréquelin01.jpg

    En 1975, dans le cadre du championnat de France de la montagne, Guy Fréquelin participait à la fois en Groupe 2 au volant d'une BMW 2002 efficacement préparée par Georges Benoît ainsi qu'en Formule 2.

    Qui arrivera le premier pour prendre le départ..?

     

  • La photo souvenir...1981.

    935A4_jmalmé81.jpg

    La fameuse Porsche 935 A4 Silhouette de J.M.Alméras trouvait rarement des adversaires à sa mesure et cumulait les victoires de groupe tant en championnat de France qu'en championnat d'Europe de la montagne. 

  • La photo souvenir... 1975.

    Marcadier_Lecomte.jpgJ.P.Lecomte avait glané de nombreux succès de classe en championnat de France de la Montagne au volant de ce proto Marcadier efficace et superbement préparé. 

  • La photo souvenir... Sacy s/Marne 1976.

    Une R8 Gordini Gr.2 en action sur le tracé de la course de côte de Saacy s/Marne en 1976...

    img059.jpg

  • LA GOLF GTI... La reine de la classe 1600 du groupe 1.

    Golf 01.jpg

    Le monde des petites sportives populaires se trouvait bouleversé avec l’arrivée de la VW Golf Gti 1600. Le mode de transmission aux roues AV s’imposait sur le marché après le « tout à l’arrière ».

    De nombreux adeptes du sport automobile virent alors une excellente opportunité d’exploiter ses qualités routières et sa vivacité sur les parcours sinueux des rallyes et courses de côte, le constructeur, de son côté, ayant lancé la fameuse coupe qui permit l’éclosion de futurs talents de la piste.

    Pour bien figurer dans la classe 1600, les plus avertis des concurrents recouraient à une sérieuse et complète préparation en « groupe 1 » conformément à la fiche d’homologation FFSA.

    Un méticuleux travail d’équilibrage et finition sur les pièces moteur (arbre à cames, culasse, soupapes, vilebrequin) permettait ainsi de gagner en puissance (une trentaine de cv) passant ainsi de 105 à 130 cv.

    La BV à 4 rapports +MA d’origine conservait les 2 premiers et se voyait greffer des 3ème et 4ème plus courts autorisant une vitesse de pointe de l’ordre de 150 km/h.

    Ainsi améliorée, avec la présence d’efficaces (mais onéreux) amortisseurs Bilstein, la Golf GTI pouvait affronter, sans complexes, avec un régime moteur de 7.500/8.000 tours maxi et un train AV collé au bitume, les concurrentes de sa classe (encore trop peu nombreuses) et des classes supérieurs (2L et même 3L).

    Aux dires des pilotes, poussée dans ses derniers retranchements, ses limites étaient difficiles à cerner et il fallait être attentif à de rares réactions parfois brutales.  

  • Une des reines du groupe 1 en 1977.

    sport auto, courses de côte,

    La course de côte du Mont-Dore était le rendez-vous incontournable des spécialistes du championnat de France de la montagne. M.Lamiscarre, alias "Scarlami" figurait en bonne position au classement du groupe 1, lors de l'édition 1977, en compagnie notamment de G.Pradelle et P.Gomez, alias "Gomme".