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Circuits - Page 2

  • Les reines des circuits qui font la légende de Le Mans Classic...

    Si la réputation de l'évènement "Le Mans Classic" est bien établie, elle le doit à ces reines de circuit qui, dans les années 60/70, ont couru avec panache et gloire sur tous les continents.

  • Circuit de Charade... Parlons-en...

    Charade envers et contre tout

    Selon l’association « Agissons pour Charade », le déclin du circuit n’a rien de fatal et d’inexorable. Ses responsables travaillent sur différents projets…

    Il faut avoir un âge certain, ou s’être plongé dans les livres, pour évoquer les heures glorieuses du circuit de Charade. Internet n’existait pas lorsque Jackie Stewart boucla victorieusement le dernier tour de l’ultime Grand-Prix en 1972. Et il n’était pas question de réseaux sociaux quand, deux ans plus tard, le Continental Circus quitta définitivement le circuit. Les motos n’y reviendraient plus. Depuis, Charade n’a cessé de perdre de son prestige, de son lustre. La réalisation d’un « petit » circuit fermé (3,975 km) en lieu et place de l’ancienne boucle mythique de 8, 055 km a certes coûté une somme non négligeable mais elle n’a pas suffi à redonner un semblant de regain sportif au site. On connaît, hélas, l’histoire…

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    Objectif 2017

    Si les sport-mécaniques n’ont pas toujours le vent en poupe en cette époque où l’on ne sait trop sur quel pied danser, tous ne sont pas résignés au déclin inexorable de Charade. L’association « Agissons pour Charade » avait ainsi programmé l’organisation d’une manifestation rétro ambitieuse en juin 2014 … Un projet dans un premier temps avorté mais qui pourrait voir le jour en 2017 selon ses initiateurs. « Rien, en effet, n’est abandonné. Nous reprenons les bases du projet originel et espérons organiser un Charade Revival en 2017 » explique Michel Tasset, le président de cette association qui regroupe 1500 adhérents… Et d’affirmer : « Cette fois, nous serons accompagnés d’un organisateur professionnel. » D’anciens champions, ayant marqué l’histoire du circuit, devraient revenir sur le lieu de leurs exploits et des automobiles, des motos, des side-cars de légende retrouver l’asphalte du tracé lors d’un week-end haut de gamme. « Ce sera une vraie vitrine du passé de Charade » affirme Michel Tasset. Une vitrine que l’association voudrait mettre sur pied tous les deux ans. Et de citer pour exemple le succès phénoménal du fameux meeting de Goodwood en Angleterre qui, chaque année, attire 150.000 spectateurs dans un pays, il est vrai, à la forte culture mécanique et rétro.

    Sur d’autres terrains

    L’association se bat également sur un plan juridique. Elle a décidé d’exercer une tierce opposition face à la décision initiale du tribunal qui avait donné raison aux riverains du circuit. En décembre prochain, le tribunal d’appel de Riom statuera donc sur les problèmes de bruit à faire ou à ne pas faire sur et autour de l’équipement. « Nous avons récolté des fonds pour mener cette action et bénéficierons des conseils de Maître Olivier Leclerc, l’avocat qui avait sauvé le circuit de Nogaro dans une telle situation » explique Michel Tasset. Au-delà de ce dossier fondamental et épineux, « Agissons pour Charade » entend prouver que Charade peut représenter un « formidable atout touristique » pour l’ensemble de la région. Et l’association de défendre un projet de centre de loisirs permanent, autour des sports mécaniques. Un ensemble qui comprendrait un musée dédié à l’histoire du site mais encore des espaces ludiques et pédagogiques, une boutique, une salle multi-média ou encore un espace de restauration. Vice-président de l’association, Jean-Paul Taillandier a beaucoup planché sur le dossier. Il estime le coût d’un tel équipement à 15M€ et évalue le nombre d’emplois à vingt quatre, des chiffres à relier avec les retombées économiques et touristiques générées par un tel ensemble. « Charade ne doit pas se conjuguer seulement au passé. C’est une chance de posséder un tel outil aux portes de Clermont » assurent les membres de l’association qui multiplient les contacts auprès des milieux politiques et économiques, se regroupent et fourmillent de projets. Bien entendu, il leur faudra travailler de concert avec le Conseil départemental du Puy-de-Dôme, propriétaire du circuit, et l’ASACA, à qui le département a confié la gestion sportive de l’équipement. De toute évidence, il reste beaucoup à faire pour réveiller le circuit au pied des volcans d’Auvergne.

    *photo J.J.Arenne / article paru dans l'hebdo INFO.

  • Coupe Peugeot 309 Turbo 1991.

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    Succédant au Trophée 505 turbo, la 309 turbo prenait le relais avec son moteur de 1.905 cm3 donnant 195 CV à 7.200 t/mn. Un poids contenu de 770 kg, un autobloquant à 40%, une BV 5 rapports et une vitesse de pointe de 200 km/h apportaient des sensations de pilotage intéressantes.
    Une voiture performante et fiable (?), des courses très animées et des pilotes désireux de se faire remarquer, il n’en fallait pas plus pour que le public plébiscite ce trophée Peugeot Sport très bien encadré. Précurseur, André Bourdon avait dominé la coupe en 1988 et 1989.

    Parmi les 11 manches inscrites au trophée, 2 manches se disputaient à Monza et au Nürburgring.
    Dans le cadre de ses Trophées d’Auvergne des 8/9 juin 1991 , le circuit de Charade accueillait la 4ème épreuve après celle de Monza qui avait vu la victoire de J.Lallier, tenant du titre en 1990.
    Les prétendants au podium ne manquaient pas avec, notamment, P.Gonin, P.Trucco, P.Bourdais ou B.Castagné.

    Aux essais, P.Gonin s’est octroyé le meilleur temps et sa course se joua en tête faisant oublier son manque de compétitivité du début de saison. Derrière lui, J.Lallier (2ème) et P.Bourdais (3ème) se livraient un superbe duel durant 15 tours et venaient compléter le podium. Le vainqueur s’offrait même le meilleur tour en piste avec un chrono de 2’07’’16 (112,525 km/h) proche de celui de la Carrera Cup… Le clermontois J.C.Lompech, pour son arrivée dans la coupe, faisait une remontée spectaculaire de 17 places. J.Lallier préservait sa place en tête du classement provisoire du trophée qu’il allait finalement remporter.

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    Résultats de la saison 1991:
    01/04 Nogaro Jean LALLIER
    21/04 Montlhéry Patrick TRUCCO
    05/05 Monza (Italie) Jean LALLIER
    09/06 Charade Patrick GONIN
    23/06 Le Mans Patrick GONIN
    21/07 Croix-en-Ternois Jean LALLIER
    18/08 Nürburgring (Allemagne) Bernard CASTAGNE
    15/09 Magny-Cours Patrick GONIN
    29/09 Lédenon Patrick GONIN
    13/10 Dijon-Prenois Jean LALLIER
    03/11 Pau-Arnos Jean LALLIER

     

  • La Lancia Beta Monte-Carlo... 1975/1982.

    Produite de 1975 à 1982 à 7.595 exemplaires et destinée à remplacer la Fiat 124 coupé, la Lancia Beta Monte-Carlo reprenait le 2L de Fiat placé en position centrale AR sur un chassis tubulaire. Doté d’un double arbre à cames en tête, ce moteur délivrait 120 CV à 6000 t/mn accouplé à une BV à 5 rapports + MA. Pour un poids de 1040 kgs, elle atteignait 190 kmh tout en affichant des qualités de tenue de route et de freinage au dessus de la moyenne.

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    Le constructeur avait développé à partir de 1975 une version compétition, notamment pour Le Mans, en groupe 5 Silhouette. Avec la greffe d’un turbo KKK, la cylindrée avait été ramenée à 1425 cm3 pour respecter la réglementation. La puissance atteignait ainsi les 380 CV.

  • Lola T 70... Heureux temps des Sport-Protos.

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    Prototype destiné à la compétition, elle a été fabriquée à une centaine d’exemplaires pour des clients participant au championnat des Sport-Protos de 1965 à 1967.

    Avec un chassis monocoque en aluminium et empruntant le plus souvent le gros V8 américain Chevrolet de 6L, le bloc Aston-Martin étant réservé aux teams officiels, elle disposait d’un couple phénoménal mais la fiabilité n’était pas toujours son point fort. De nombreux pilotes américains ou britanniques ont réalisé à son volant quelques exploits, parmi lesquels ceux de J.Surtees ou M.Donohue qui avait remporté les mythiques 24h de Daytona en 1969.

    Concurrencée par les Porsche 917 ou Ferrari 512, elle n’avait guère eu l’occasion de briller sur les circuits européens et notamment au Mans. Sur les épreuves courtes, sa vélocité et sa tenue de cap étaient appréciées. La version MKIIIB de 1968, plus aboutie et mieux profilée, avait fait le bonheur des équipes privées. Le regretté Jo Bonnier avait largement contribué à sa diffusion et à son succès sur le continent européen.

    Très prisée en courses historiques, on voit ressurgir de nombreux exemplaires parfaitement restaurés ainsi que la version spyder allégée.

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  • Championnat de France "Production" 1982 à Montlhéry.

    Voilà qui va rappeler de bons souvenirs aux spectateurs assidus du championnat de la saison 1982 avec les pilotes du moment tels J.P.Beltoise, C.Ballot-Lena, J.P.Malcher, J.Haran, etc...

    https://www.youtube.com/watch?v=j0vIFvHmQcs

  • Des débuts difficiles pour Philippe Alliot en 1977.

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    Après une 1ère saison 1976 en Formule Renault, effectuée en dent de scie (11ème place) et monopolisée par A.Prost, Philippe Alliot comptait bien briller parmi les meilleurs en 1977, ayant souvent été l’un des principaux animateurs avec P.Lavergne. A plusieurs podiums à son actif en début de saison (Nogaro, Magny-Cours) succède la scoumoune avec des problèmes mécaniques, des accrochages dès Charade, Rouen, Dijon.

    Ces incidents ne le décourageront pas pour autant, lui, un passionné ne jurant que par le pilotage d’une monoplace et ambitionnant d’accéder à la Formule 3 malgré l’absence de moyens financiers.

    Sa revanche, il la prendra en 1978 en redoublant en formule Renault et en remportant brillamment le titre.

    Ce sera le début d’une carrière en formule 3, formule 2 et formule 1 (Ligier et Larousse), parsemée d’exploits en Supertourisme (avec Peugeot), aux 24h du Mans (Peugeot 905) et en GT (avec D.Hallyday).

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  • En hommage à un pilote auvergnat.

    Récemment disparu, Gérard Chalafre, pilote et constructeur ingénieux, a marqué les souvenirs du sport automobile auvergnat. Sa carrière lui avait permis de se distinguer en Coupe de l'Avenir au début des années 80 et en Formule Ford avec succès et plusieurs podiums à son actif.

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    Un hommage photographique lui est rendu:

    http://www.pour-charade.fr/docs/Hommage%20Gérard%20Chalafre%2023-10-2015.pdf

  • La Coupe Renault 5 Elf en 1979.

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    Traditionnellement le circuit Bugatti au Mans accueillait la 1ère manche de la coupe R5 Elf en ce week-end bien chargé de printemps 1979. Le nombre de candidats, grossi par d’anciens de l’éphémère coupe Golf, se présentait donc au volant de la R5 Alpine comptant sur une organisation toujours parfaite et une équité de règlement légendaire écartant d’emblée les possibles tricheurs.

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    126 candidats dont 77 « nouveaux » espéraient bien figurer lors des sélections pour décrocher un billet pour la coupe de France ou, à défaut, la coupe de l’Espérance. J.Canal et J.L.Galmard se mettaient rapidement en évidence en signant les meilleurs chronos imités, dans la 2ème série par Georgie, Derlot et Carvalho. La 3ème série permettait aux anciens, Houdeletk, Rosentvaig ou Plichet de confirmer leur place dans la coupe de France. Pour l’anecdote, le réalisateur J.Jaeckin se classait en « Espérance ».

    Les deux dernières séries, disputées par de nouveaux inscrits très performants tels P.Ginet ou G.Loquet, complétaient cette journée de sélections.

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    Pour la course en coupe de France, P.Ginet, nouveau venu, s’imposait d’emblée devant E.Houdeletk (futur vainqueur de la saison 79) et J.Canal talonnés par G.Lochard. En coupe de l’Espérance, J.Jaeckin signait le record du tour et Ph.Renault remportait la course devant plusieurs anciens qui avaient eu du mal à s’exprimer sous une météo humide à souhait.

    Quelques 50 pilotes, pour cette 1ère manche de la saison, avaient assurément fait le spectacle sur la piste. 

  • Championnat de France Production 1983.

    Cette saison 1983 chèrement disputée avait vu la victoire finale pour le titre d'Alain Cudini et de l'Alfa Romeo GTV 2.5.

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    Un résumé en video : https://www.youtube.com/watch?v=Zga3FtdNKNs

  • La Chrysler Sunbeam Lotus...1979

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    Présentée au salon de Genève 1979 puis baptisée par la suite Talbot, la Sunbeam Lotus affichait des prétentions de modèle sportif alléchant capable de dépasser 200 km/h. Ses performances, elle les devait à un poids contenu de 960 kg et un moteur 2.2 L 16 soupapes des Lotus Elite et Esprit délivrant 150 cv. Alimenté par 2 Dell’orto DC de 45, ce moteur à 2 AC en tête était accouplé à une BV ZF à 5 rapports.

    Homologuée en groupe 1, elle évolua rapidement en groupe 2 avec les succès qu’on lui connaît en championnat du monde des rallyes et en Grande-Bretagne (Guy Fréquelin avait d’ailleurs été vice-champion du monde à son volant). Sa petite sœur, la 1600 Ti a fait le bonheur du P.T.S.* rassemblant de nombreux pilotes amateurs en circuit et rallye.

    * Peugeot Talbot Sport  

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  • La Coupe de l'Avenir en 1977.

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    Une fois l’été passé, le circuit de Lédenon accueillait plusieurs manches de coupes : Golf GTI, Production, British Leyland.

    Le plateau de la coupe de l’avenir réunissait, pour l’une des ultimes confrontations, les prétendants au podium final, à savoir Streiff, Xiberras, Dubois, etc… parmi une quinzaine de pilotes participant régulièrement depuis le début de saison. Le groupe propulseur de la Simca Rallye 2 équipe les différents châssis de construction artisanale : Géri, Marcadier, Mambo, Arc.

    L’homme fort de cette rentrée, Xiberras, profitait de l’efficacité de son proto parfaitement réglé pour prendre l’avantage et conforter son avance jusqu’au drapeau à damiers. Streiff, retardé, grappillait des places patiemment au fil des 30 tours pour monter sur la 2ème marche du podium devançant St-Martin d’une petite seconde. 

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    Sur le serpentin de Lédenon, le meilleur tour était réalisé en 1’46’’ soit une moyenne de 106,470 km/h comparée aux 96,582 km/h de la coupe Golf.   

  • Le Trophée ALFASUD européen... 1977.

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    Nous sommes en 1977 pour une fin de saison européenne du trophée Alfasud. Quelques pilotes de l’hexagone avaient tenté la confrontation avec d’autres concurrents italiens, allemands, suisses ou autrichiens. Parmi les français les plus téméraires, on notait la présence de R.Gourserol, G.Delafosse, M.Lemetayer, D.Morello, R.Cuynet ou encore C.Bonnal qui avaient à cœur de bien se placer aux essais de cette épreuve qui se déroulait en Autriche en préambule du GP F1. D.Morello occupait la 2ème place sur la ligne départ, lequel était donné sous une pluie battante peu propice à la performance. Parti en tête dès le 1er tour, mais trahi par son moteur noyé provoquant une sortie de piste, ce dernier abandonnait. M.Lemetayer prenait la tête de la course au 6ème tour qu’il perdait suite à un accrochage et se retrouvait 11ème . Sur la fin de course, il remontait progressivement jusqu’à une belle 3ème place pour finir au 7ème rang après un tête-à-queue. Suivait R.Gourserol parti en 16ème position.

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    L’italien « Baronio » remportait la victoire de l’épreuve. Au classement général du trophée, D.Morello conservait sa 2ème place, au 4ème rang, on relevait le nom d’un certain Karl Wendlinger…  

     

  • Guy LIGIER... Une vie de pilote et constructeur...

    Sa disparition a touché le cœur des auvergnats et sa réputation avait largement dépassé nos frontières avec ses succès conquis de haute lutte en F1... Je vous renvoie à un autre article qui retrace sa carrière exceptionnelle d'homme intègre et modeste.

    http://classiccourses.hautetfort.com/archive/2015/08/29/guy-ligier-une-vie-avant-la-f1-francaise-5677129.html#more

  • La photo souvenir... Serre-Chevalier 1978

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     L’épreuve sur le circuit sur glace de Serre-Chevalier, très prisée des pilotes amateurs de glisse, avait permis à la berlinette A110 de H.Espinasse de s’illustrer brillamment lors de cette ronde hivernale. Une 6ème place lors des finales récompensait les efforts de son pilote face à des adversaires tels J.C.Andruet, B.Darniche, B.Saby, T.Makinen ou encore J.C.Lefèvre, le vainqueur.